Le 26 décembre 2004, le jour où le Tsunami de Sumatra fit une tragédie
(jeu., 26 déc. 2024)
Au moment
de Noël et des fêtes de fin d’année, de nombreux touristes notamment européens, choisissent de s’envoler pour la Thaïlande afin de quitter la grisaille et retrouver le soleil. Alors que l’Europe est
plongée dans l’hiver, c’est le meilleur moment pour se rendre en Thaïlande et de profiter des plages de sable blanc de ce petit paradis d’Asie du Sud-Est. La saison des pluies est passée et les
températures n’y sont pas aussi caniculaires qu’au printemps. Cependant pour ceux qui ont choisi de s’y rendre en ce mois de décembre 2004, l’espoir d’un séjour au paradis va se transformer en
véritable enfer. Au lendemain de Noël, le tsunami dans l’océan Indien est survenu le 26 décembre 2004 et a été causé par un séisme sous-marin de magnitude 9,1 à 9,3 près de la côte ouest de Sumatra,
en Indonésie. S’ensuit un terrible tsunami qui va ravager les côtes de la Thaïlande mais aussi celles de l’Indonésie, de l’Inde et du Ski Lanka. C’est l’un des dix séismes les plus meurtriers et le
plus grave tsunami de l’histoire. 07h58 heure locale (00h58 GMT) : Le séisme se produit, avec son épicentre à environ 160 kilomètres au large de la côte [...]
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Le pôle Nord magnétique a officiellement changé de position
(Tue, 24 Dec 2024)
Il est temps de recalibrer les systèmes de navigation des navires, des
avions et (vu la période de l’année) du traîneau du Père Noël : la position du pôle Nord magnétique est officiellement modifiée, poursuivant son déplacement du Canada vers la Sibérie. Des experts de
la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis et du British Geological Survey (BGS) ont uni leurs forces – comme ils le font tous les cinq ans – pour produire un nouveau
modèle magnétique mondial (MMM) plus précis. Alors que le pôle Nord géographique reste fixe (au sommet de l’axe de rotation de la Terre), le WMM indique le pôle Nord magnétique, où le champ
magnétique de la Terre pointe droit vers le bas, c’est-à-dire un champ magnétique parfaitement vertical. Le pole nord magnétique s’est beaucoup déplacé au cours des siècles. (BGS) Et comme le fer et
le nickel de notre planète se déplacent, le champ magnétique de la Terre fait de même, ce qui signifie que le pôle Nord (et le pôle Sud) est lui aussi en perpétuel mouvement. Si vous utilisez une
boussole ou un système GPS, il est essentiel de savoir exactement où se trouvent ces points. « Le comportement actuel [...]
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Le premier échantillon d’ambre découvert en Antarctique révèle l’existence d’une forêt tropicale près du pôle Sud
(Mon, 23 Dec 2024)
Imaginez une machine à remonter le temps qui vous ramènerait à
l’époque des dinosaures. Soudain, vous vous retrouvez dans une forêt dense et marécageuse, où les insectes bourdonnent entre les fleurs, les fougères et les conifères. Croyez-le ou non, vous vous
trouvez en Antarctique occidental. Des scientifiques allemands et britanniques y ont découvert pour la première fois de l’ambre, le « sang » fossilisé d’anciens conifères qui poussaient autrefois sur
le continent le plus méridional de la Terre, il y a 83 à 92 millions d’années. Avec des fossiles de racines, de pollen et de spores, l’ambre fournit l’une des meilleures preuves à ce jour de
l’existence d’une forêt tropicale marécageuse au milieu du Crétacé près du pôle Sud, et que cet environnement préhistorique était « dominé par des conifères », semblables aux forêts de
Nouvelle-Zélande et de Patagonie d’aujourd’hui. Photographie d’un ambre d’environ 70 µm extrait du lignite dans les sédiments de la carotte MeBo. (Alfred-Wegener-Institut/V. Schumacher) La découverte
d’ambre en Antarctique fait reculer la glace qui recouvre actuellement le continent et révèle un ancien habitat suffisamment chaud et humide pour accueillir des arbres produisant de la résine. Au
milieu du Crétacé, ces arbres auraient dû survivre à des [...]
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La capitale de l’Inde étouffe dans un smog toxique 50 fois supérieur à la limite fixée par l’OMS
(Sat, 21 Dec 2024)
Les habitants de New Delhi, la capitale de l’Inde, ont
étouffé dans un smog toxique mercredi, alors que la pollution de l’air s’aggravait et dépassait 50 fois le maximum journalier recommandé par l’Organisation mondiale de la santé. De nombreux habitants
de la ville n’ont pas les moyens d’acheter des filtres à air et n’ont pas non plus de maisons qu’ils pourraient isoler efficacement de la misère de l’air nauséabond accusé d’être à l’origine de
milliers de décès prématurés. Les températures plus fraîches et les vents lents piègent les polluants mortels chaque hiver, de la mi-octobre à janvier au moins. Mercredi à l’aube, les niveaux de
polluants « dangereux » dans certaines parties de cette zone urbaine tentaculaire de plus de 30 millions d’habitants ont atteint 806 microgrammes par mètre cube, selon la société de surveillance
IQAir. Cela représente plus de 53 fois le maximum quotidien recommandé par l’Organisation mondiale de la santé pour les particules fines, des microparticules cancérigènes dangereuses connues sous le
nom de PM2,5, qui pénètrent dans la circulation sanguine par les poumons. À la mi-journée, lorsque l’air est généralement le meilleur, les niveaux de pollution sont devenus 25 à 35 fois supérieurs
aux niveaux de danger, selon [...]
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Un monde en route vers le carburant de synthèse fabriqué à partir du Co2
(Thu, 19 Dec 2024)
Les carburants synthétiques produits à partir de CO2, d’eau
et d’électricité améliorent considérablement le bilan des gaz à effet de serre. Le parc de véhicules existants n’aurait même pas besoin d’être renouvelé. Les avions, bateaux, lourdes machines de
chantier, mais également tous les véhicules actuellement autorisés à circuler avec un moteur thermique, tous pourraient devenir climatiquement neutres grâce aux carburants synthétiques. En effet,
contrairement aux carburants traditionnels, les carburants synthétiques ne produisent pas dʼémissions de CO2 supplémentaires. Les procédés de fabrication pour ce nouveau type de carburants sont déjà
connus et validés. La prochaine étape consiste dans la production à lʼéchelle industrielle de carburants synthétiques à des prix concurrentiels. Les carburants synthétiques peuvent être fabriqués de
deux façons. Les deux procédés sont appelés la synthèse Fischer-Tropsch et la synthèse du méthanol. Cela consiste à synthétiser du carbone (sous forme de monoxyde de carbone ou de dioxyde de carbone)
avec de lʼhydrogène pour obtenir un stade préliminaire de carburant. Les réacteurs ont besoin dʼénergie électrique pour ce processus. Sur le modèle du pétrole brut (Crude Oil), qui est transformé en
raffinerie, on appelle également ces matières premières synthétiques Blue Crude (brut bleu). Alternative climatiquement neutre Ce Blue Crude permet ensuite de [...]
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Le cyclone Chido à Mayotte créé une catastrophe malheureusement prévisible
(Tue, 17 Dec 2024)
Avec des rafales supérieures à 220 km/h, le cyclone Chido
qui a ravagé Mayotte se situe dans les catégories les plus dévastatrices de ce type de phénomènes tropicaux. Mais la lourdeur du bilan doit tout à sa trajectoire. Un cyclone pas si rare sur l’océan
Indien Dans l’océan Indien et dans le Pacifique Sud, le terme cyclone désigne un vaste système en rotation autour d’un centre de basse pression. Le phénomène est appelé ouragan dans l’Atlantique Nord
et dans le Pacifique Nord-Est, et typhon dans le Pacifique Nord-Ouest. L’intensité des cyclones est définie par l’échelle de Saffir-Simpson qui les classe de 1 à 5 en fonction de la vitesse des
vents. Pour accéder à la catégorie 5, la plus dévastatrice, il faut que les vents dépassent 250 km/h. Après le passage du cyclone Chido, les manquements de l’État, incapable de répondre aux attentes
des habitants de Mayotte, sont criants. Les victimes pourraient se compter par centaines, voire par milliers, a prévenu le préfet. Tous les réseaux sont touchés : eau, électricité, téléphone, routes…
Les risques étaient pourtant connus. Cette séquence vidéo extraite d’une série d’images satellite animées prises et diffusées le 14 décembre 2024 par l’Institut coopératif de recherche sur [...]
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L’ancien « pont terrestre » qui reliait la Sibérie aux États-Unis n’était pas ce qu’il semblait être, selon des scientifiques
(Sun, 15 Dec 2024)
Le
paysage marécageux du pont terrestre de Béring a peut-être permis à certains animaux de l’ère glaciaire de traverser facilement, tandis que d’autres sont restés en Asie. Le pont terrestre de Béring
qui reliait la Sibérie à l’Alaska pendant l’ère glaciaire était plutôt une tourbière de Béring, selon de nouvelles recherches. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains animaux, comme les
oiseaux, ont facilement traversé le pont terrestre, alors que d’autres, comme le rhinocéros laineux (Coelodonta antiquitatis), n’ont pas réussi à migrer. Le pont terrestre, aujourd’hui submergé sous
le détroit de Béring entre l’Alaska et la Russie, était au-dessus de l’eau il y a environ 36 000 ans et jusqu’à il y a 11 000 ans. Les scientifiques ont pensé qu’il aurait pu ressembler au paysage de
steppes herbeuses et arides de la Sibérie et de l’Alaska à l’époque, mais personne n’avait jamais étudié le fond de l’océan où le « pont » se trouvait autrefois. L’année dernière, des chercheurs
dirigés par Sarah Fowell, géologue à l’université de l’Alaska à Fairbanks, ont embarqué sur le navire de recherche Sikuliaq pour extraire des carottes de sédiments du fond de la mer de Béring. Il
s’agissait de la première tentative de reconstitution de [...]
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Découverte d’une nouvelle espèce humaine en Chine
(Fri, 13 Dec 2024)
Une découverte archéologique sans précédent en Chine bouscule notre
compréhension de l’évolution humaine. Des chercheurs ont mis au jour une nouvelle espèce d’Homo, baptisée Homo juluensis, qui aurait disparu il y a environ 200 000 ans. Cette révélation fascinante
ouvre de nouvelles perspectives sur la diversité de nos ancêtres et remet en question les théories établies sur l’histoire de l’humanité. Les fouilles menées sur le site de Xujiayao ont permis
d’exhumer les restes fossilisés de 16 individus appartenant à cette espèce inédite. Homo juluensis se distingue par des traits physiques remarquables : Crânes volumineux Boîtes crâniennes larges
Dents surdimensionnées Ces caractéristiques le différencient nettement des Néandertaliens et des humains modernes. Les mesures crâniennes d’Homo juluensis oscillent entre 103 et 109 pouces cubes,
surpassant largement celles des Néandertaliens (88 pouces cubes) et des Homo sapiens (82 pouces cubes). Mode de vie et adaptations environnementales Les vestiges découverts sur le site de Xujiayao
témoignent d’un mode de vie hautement adaptatif. Des outils en pierre, des artefacts et des ossements d’animaux accompagnaient les restes humains, révélant une société de chasseurs aguerris. Homo
juluensis semble avoir privilégié le cheval sauvage comme source principale de nourriture, exploitant chaque partie de l’animal : Viande pour l’alimentation [...]
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Mars pourrait abriter une vie potentielle sous sa surface
(Wed, 11 Dec 2024)
La région d’Acidalia Planitia de la planète rouge pourrait réunir toutes les
conditions nécessaires à l’existence de bactéries brûleuses de méthane sous la surface. Le débat intense sur la présence de méthane dans l’atmosphère martienne a stimulé l’étude des méthanogènes
adaptés aux habitats terrestres qui imitent les environnements martiens. Une zone spécifique de Mars a été identifiée comme un lieu potentiel pour la vie actuelle, les organismes vivant loin sous la
surface. Andrea Butturini, de l’université de Barcelone, et ses collègues ont étudié les endroits de Mars susceptibles d’accueillir des organismes vivants, en se concentrant sur les zones
susceptibles de contenir les quantités d’eau, de chaleur et d’énergie nécessaires à l’existence de la vie. Nous examinons les conditions environnementales, les sources d’énergie et l’écologie des
méthanogènes terrestres qui prospèrent dans des fractures cristallines profondes, des lacs hypersalins sous-marins et des masses d’eau sous-glaciaires considérés comme des analogues d’une
hypothétique subsurface martienne habitable. Nous combinons ces informations avec des données récentes sur la distribution de l’eau ou de la glace enfouie et des éléments radiogéniques sur Mars,
ainsi qu’avec des modèles du régime thermique de subsurface de cette planète, afin d’identifier un habitat régolithe de 4,3 à 8,8 km de profondeur [...]
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Les changements climatiques du pléistocène moyen pourraient avoir façonné le développement et la dispersion des hominines
(Mon, 09 Dec 2024)
Une équipe multi-institutionnelle
de spécialistes de l’évolution, de climatologues et de sociologues a trouvé des preuves que les changements climatiques survenus pendant et après le pléistocène moyen ont probablement façonné le
développement des hominines dans certaines régions de l’actuelle Asie. Les travaux, publiés dans la revue Nature Communications, sont partis de l’observation qu’après le pléistocène moyen, les
périodes glaciaires ont commencé à durer plus longtemps, entraînant des changements climatiques permanents auxquels les espèces, y compris les hominines, ont dû s’adapter sous peine de périr. Avant
ce qu’il est convenu d’appeler la transition climatique du pléistocène moyen (TCP), les périodes glaciaires duraient en moyenne 40 000 ans. Après la TPM, elles ont duré jusqu’à 100 000 ans. Selon les
chercheurs, ces longues périodes ont entraîné des changements permanents dans de nombreuses régions d’Asie. Des endroits qui étaient autrefois des forêts, par exemple, sont devenus des prairies, des
déserts ou des plaines de loess, en fonction du degré de réduction des précipitations pendant les périodes glaciaires. Dans cette nouvelle étude, l’équipe de chercheurs s’est penchée sur les
adaptations que les hominines ont dû faire pour survivre. Répartition spatio-temporelle et évolution des cours d’eau en terrasses du Pléistocène à travers l’Eurasie. Crédit : [...]
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