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La Terre du Futur

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Mars pourrait abriter une vie potentielle sous sa surface (mer., 11 déc. 2024)
La région d’Acidalia Planitia de la planète rouge pourrait réunir toutes les conditions nécessaires à l’existence de bactéries brûleuses de méthane sous la surface. Le débat intense sur la présence de méthane dans l’atmosphère martienne a stimulé l’étude des méthanogènes adaptés aux habitats terrestres qui imitent les environnements martiens. Une zone spécifique de Mars a été identifiée comme un lieu potentiel pour la vie actuelle, les organismes vivant loin sous la surface. Andrea Butturini, de l’université de Barcelone, et ses collègues ont étudié les endroits de Mars susceptibles d’accueillir des organismes vivants, en se concentrant sur les zones susceptibles de contenir les quantités d’eau, de chaleur et d’énergie nécessaires à l’existence de la vie. Nous examinons les conditions environnementales, les sources d’énergie et l’écologie des méthanogènes terrestres qui prospèrent dans des fractures cristallines profondes, des lacs hypersalins sous-marins et des masses d’eau sous-glaciaires considérés comme des analogues d’une hypothétique subsurface martienne habitable. Nous combinons ces informations avec des données récentes sur la distribution de l’eau ou de la glace enfouie et des éléments radiogéniques sur Mars, ainsi qu’avec des modèles du régime thermique de subsurface de cette planète, afin d’identifier un habitat régolithe de 4,3 à 8,8 km de profondeur [...]
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Les changements climatiques du pléistocène moyen pourraient avoir façonné le développement et la dispersion des hominines (Mon, 09 Dec 2024)
Une équipe multi-institutionnelle de spécialistes de l’évolution, de climatologues et de sociologues a trouvé des preuves que les changements climatiques survenus pendant et après le pléistocène moyen ont probablement façonné le développement des hominines dans certaines régions de l’actuelle Asie. Les travaux, publiés dans la revue Nature Communications, sont partis de l’observation qu’après le pléistocène moyen, les périodes glaciaires ont commencé à durer plus longtemps, entraînant des changements climatiques permanents auxquels les espèces, y compris les hominines, ont dû s’adapter sous peine de périr. Avant ce qu’il est convenu d’appeler la transition climatique du pléistocène moyen (TCP), les périodes glaciaires duraient en moyenne 40 000 ans. Après la TPM, elles ont duré jusqu’à 100 000 ans. Selon les chercheurs, ces longues périodes ont entraîné des changements permanents dans de nombreuses régions d’Asie. Des endroits qui étaient autrefois des forêts, par exemple, sont devenus des prairies, des déserts ou des plaines de loess, en fonction du degré de réduction des précipitations pendant les périodes glaciaires. Dans cette nouvelle étude, l’équipe de chercheurs s’est penchée sur les adaptations que les hominines ont dû faire pour survivre. Répartition spatio-temporelle et évolution des cours d’eau en terrasses du Pléistocène à travers l’Eurasie. Crédit : [...]
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Un effondrement inattendu de la calotte glaciaire laisse présager des changements inquiétants sur la côte antarctique (Sat, 07 Dec 2024)
L’Antarctique oriental était considéré comme stable. L’effondrement de la plate-forme glaciaire de Conger en 2022 a changé la donne. Un point chaud commence à se former le long de la côte de l’Antarctique oriental. Une plate-forme de glace qui s’est brisée apparemment sans provocation il y a quelques années s’affaiblissait régulièrement depuis 30 ans, sans que les scientifiques s’en aperçoivent, rapportent des chercheurs le 3 décembre dans la revue Nature Geoscience. Cette découverte, basée sur des décennies d’observations par satellite, soulève des inquiétudes concernant une région de l’Antarctique longtemps considérée comme stable. « L’inlandsis de l’Antarctique oriental contient dix fois plus de glace que l’Antarctique occidental », explique Mathieu Morlighem, glaciologue au Dartmouth College, qui n’a pas participé à l’étude. L’Antarctique occidental subit déjà une hémorragie de glace à un rythme alarmant (SN : 2/15/23). Mais si l’inlandsis de l’Antarctique de l’Est recule également, le taux d’élévation du niveau de la mer pourrait augmenter de façon spectaculaire au cours des prochains siècles. Le dernier exemple en date de cette préoccupation est la plate-forme glaciaire Conger de l’Antarctique de l’Est, une ancienne plaque de glace glaciaire flottante d’une superficie équivalente à 20 fois celle de Manhattan. En 2022, elle s’est soudainement [...]
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Des frelons géants ont été observés pour la première fois en Europe (Thu, 05 Dec 2024)
Des dards similaires, connus pour leurs attaques sur les abeilles, ont mis le nord-ouest du Pacifique en émoi il y a quelques années. Une espèce d’énormes frelons a trouvé son chemin vers l’Europe pour la première fois. Le frelon géant du sud (Vespa soror) est originaire d’une large bande de l’Asie tropicale, mais quatre de ces immenses insectes ont été récemment découverts en Espagne, rapportent des chercheurs le 9 novembre dans la revue Ecology and Evolution. Si ces énormes visiteurs parviennent à établir des populations sur le continent, ils pourraient menacer l’homme, les abeilles et d’autres animaux. Cette découverte est « un peu inquiétante », déclare Phil Lester, entomologiste à l’université Victoria de Wellington, en Nouvelle-Zélande. V. soror est « un mangeur d’abeilles agressif connu. Elle va s’attaquer à énormément de choses », explique Phil Lester, notamment à d’autres guêpes, à des insectes et même à de petits vertébrés comme les geckos. « Si elle s’établit et devient abondante, elle pourrait donc poser un réel problème. Début 2022, des apiculteurs du nord de l’Espagne ont informé Omar Sánchez, zoologiste à l’université d’Oviedo, et ses collègues de la présence de guêpes inhabituelles à tête jaune. Pensant que les insectes pouvaient être [...]
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Traces d’un glissement de terrain géant dans le sud de la mer Baltique – des chercheurs étudient un éventuel tsunami (Tue, 03 Dec 2024)
Au large de la côte de Blekinge, dans le sud de la Suède, à une profondeur d’environ 50-60 mètres, les sédiments du plancher océanique présentent des cicatrices de plusieurs dizaines de kilomètres de long qui semblent avoir été causées par un énorme glissement de terrain sous-marin. Cependant, on ne sait pas ce qui a provoqué ce glissement de terrain ni quand il s’est produit. Le Service géologique de Suède a étudié les couches de fond et documenté la cicatrice en 2014. Elinor Andrén, professeur de sciences de l’environnement à l’université de Södertörn, et neuf autres chercheurs vont maintenant tenter de découvrir ce qui s’est passé. « Lorsque nous avons étudié les sédiments des fonds marins au large de Blekinge, nous avons remarqué des anomalies. Les sédiments sont comme un livre d’histoire, mais les pages sont ici dans le mauvais ordre. Différents types de couches sont mélangés et l’ordre dans lequel nous nous attendions à les trouver n’existe tout simplement pas. La question à laquelle nous voulons répondre est de savoir si cela est dû à un tsunami », explique M. Andrén. « L’hypothèse que nous allons tester est qu’il y a environ 8 000 ans, un glissement de terrain sous-marin [...]
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Les océans émettent du soufre et refroidissent le climat plus qu’on ne le pensait auparavant (Sun, 01 Dec 2024)
Pour la première fois, des chercheurs ont quantifié les émissions mondiales d’un gaz sulfureux produit par la vie marine, révélant qu’il refroidit le climat plus qu’on ne le pensait, en particulier au-dessus de l’océan Austral. L’étude, publiée dans la revue Science Advances, montre que les océans ne se contentent pas de capter et de redistribuer la chaleur du soleil, mais qu’ils produisent des gaz qui fabriquent des particules ayant des effets climatiques immédiats, par exemple en éclaircissant les nuages qui reflètent cette chaleur. Cette étude élargit l’impact climatique du soufre marin car elle ajoute un nouveau composé, le méthanethiol, qui était passé inaperçu jusqu’à présent. Les chercheurs n’ont détecté ce gaz que récemment, car il était auparavant notoirement difficile à mesurer. Les travaux antérieurs s’étaient concentrés sur les océans plus chauds, alors que les océans polaires sont les points chauds d’émission. Les recherches ont été menées par une équipe de scientifiques de l’Institut des sciences de la mer (ICM-CSIC) et de l’Institut de chimie physique Blas Cabrera (IQF-CSIC) en Espagne. Charel Wohl, anciennement à l’ICM-CSIC et maintenant à l’université d’East Anglia (UEA) au Royaume-Uni, faisait partie de l’équipe. Leurs résultats représentent une avancée majeure dans l’une des théories les plus [...]
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Un monde au bord de l’affrontement global (Fri, 29 Nov 2024)
Depuis 1947, chaque année, les scientifiques du Bulletin of the Atomic Scientists de l’université de Chicago passent en revue l’actualité internationale pour évaluer l’état de dangerosité dans lequel vit l’humanité. Axé à l’origine sur la menace que représente l’arsenal nucléaire mondial, le champ d’action a depuis été élargi et inclut les effets du changement climatique (pris en compte pour la première fois en 2007). La métaphore de l’horloge de l’Apocalypse, qui se rapproche ou s’éloigne de minuit, est utilisée pour « avertir le public » sur la proximité d’un éventuel scénario catastrophe – la position de minuit symbolisant la survenue d’un cataclysme planétaire. En 1947, cette horloge conceptuelle fut lancée à minuit moins 7 minutes. Une évaluation qui tenait principalement compte de « la perspective que les États-Unis et l’Union soviétique se dirigaient vers une course aux armements nucléaires ». En 1953, avec le développement des arsenaux atomiques et de la guerre froide, le délai s’était réduit à seulement 2 minutes. Après avoir progressivement reculées par la suite, les aiguilles sont finalement revenues à minuit moins 2 minutes il y a six ans, en 2018. Le Bulletin of the Atomic Scientists écrivait alors : « les principaux acteurs nucléaires sont [...]
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L’AMOC: Une modélisation renforce l’inquiétude (Wed, 27 Nov 2024)
La circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) est aujourd’hui plus faible qu’elle ne l’a jamais été au cours des mille dernières années. Alors que les précédents modèles climatiques peinaient à reproduire les changements observés, une nouvelle modélisation y parvient en prenant en compte l’eau de fonte de la calotte glaciaire du Groenland et des glaciers canadiens (The Conversation). Dernier épisode en date, une publication dans la revue Nature Geoscience le 18 novembre 2024, simultanément relayée sur The Conversation par ses deux auteurs, chercheurs en post-doctorat à l’université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW) en Australie. Selon eux, l’eau de fonte de la calotte glaciaire du Groenland et des glaciers du Canada serait la « pièce manquante du puzzle climatique. » Mais aussi, l’Université d’Utrecht (Pays-Bas) a publié une étude dans la revue Sciences Advances mettant en avant l’effondrement imminent de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) également appelée « circulation thermohaline » ou encore « Gulf stream », un phénomène qui pourrait renverser le climat en Europe. Un courant responsable du climat tempéré en Europe L’AMOC est un courant marin qui transporte des eaux froides et chaudes du sud au nord et du nord au sud dans tout l’océan Atlantique et qui, entre autres, [...]
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La première étoile photographiée et détaillée vient d’être prise (Mon, 25 Nov 2024)
L’étoile WOH G64 est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la nôtre. Surnommée « l’étoile colossale », elle est environ 2.000 fois plus grosse que le Soleil. Un cliché exceptionnel. Des scientifiques de l’Observatoire européen austral (ESO) ont réussi à prendre l’image détaillée d’une étoile dans une galaxie autre que notre Voie lactée, une première qui va leur permettre de mieux étudier cet astre en fin de vie. Distante de 160.000 années-lumière, l’étoile WOH G64 est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la nôtre. Surnommée « l’étoile colossale » par les astronomes, elle est environ 2.000 fois plus grosse que notre Soleil et est classée parmi les supergéantes rouges, une des dernières étapes de l’évolution des étoiles massives avant leur explosion en supernova. « Nous avons découvert un cocon en forme d’oeuf entourant étroitement l’étoile », détaille dans un communiqué de l’ESO Keiichi Ohnaka, astrophysicien de l’Université Andrés Bello au Chili. « La forme ovoïde au centre représente la matière éjectée par l’étoile centrale et qui l’entoure encore. On distingue également un autre anneau ovale entourant cette forme ovoïde. Bien que des observations supplémentaires soient nécessaires pour le confirmer de manière définitive, nous pensons que [...]
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En l’an 1110, la Lune a disparu à cause d’un volcan, et il a enfin été découvert (Sat, 23 Nov 2024)
Pendant plusieurs mois, en l’an 1110, la Lune est devenue invisible aux yeux de l’humanité. Des chercheurs de l’Université de Genève ont publié une étude dans la revue Scientific Report pour expliquer le phénomène. La raison invoquée ? Une éruption volcanique, qui aurait engendré un immense nuage de soufre, cachant ainsi la Lune. Le saviez-vous ? La Lune a disparu en l’an 1110, pendant plusieurs mois. Mais comment expliquer ce phénomène ? L’université de Genève a publié une enquête assez incroyable dans la revue Scientific Report en mai 2020. L’Université de Genève a décidé d’approfondir l’enquête. Le but ? Retrouver le volcan coupable de la disparition de la Lune. Les chercheurs se sont appuyés sur de nombreux témoignages d’époque. Car cette disparition de la Lune a fasciné les hommes dans le monde entier. Le coupable est un volcan japonais « Les phénomènes associés aux volcans de haute altitude ont attiré l’attention des chroniqueurs depuis l’Antiquité », se réjouit Sébastien Guillet dans Scientific Report. Résultat : un suspect s’est rapidement dessiné. Il s’agit du mont Asama, au Japon. Ce volcan, qui a connu une autre grande éruption en 1793, serait à l’origine de la disparition de la Lune. L’étude des chercheurs [...]
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